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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 17:41
100ans.jpgPour cette journée du centenaire de la Journée Internationale de la Femme, Laurence Laigo, secrétaire nationale, fait le point les revendications de la CFDT en direction des femmes.

Initiée en 1910 à Copenhague, la Journée du 8 mars reste importante pour rappeler les inégalités qui persistent partout dans le monde. C’est pourquoi, la CFDT agit aux côtés de la CSI et de la CES pour « un travail décent, une vie décente pour les femmes ».

S’il y a bien en France depuis les années 1970 une dynamique d’émancipation de la femme porteuse de réelles avancées, elle doit être renouvelée sous peine de ne plus engranger de progrès significatifs. Souvent, on entend dire que c’est parce qu’aujourd’hui les femmes ne se battent plus et qu’elles pensent les choses acquises. Pourtant elles luttent au quotidien, elles négocient en permanence ! Elles se bagarrent pour rester sur le marché du travail, pour voir leurs salaires augmenter, pour écarter les comportements sexistes, pour faire reconnaître leurs compétences et avoir des perspectives d’évolution. Elles se battent même si elles ne sont pas dites ou reconnues comme des militantes.

 

Leur place dans la société et sur le marché du travail n’est plus celle des années 1970. Le contexte a progressivement changé : encore plus aujourd’hui qu’hier, les femmes vivent des conditions de travail et de vie multiples selon leur éducation, la région dans laquelle elles vivent, leur famille, la façon dont elles sont entrées ou pas sur le marché du travail… Ce n’est pas de « la » femme mais « des » femmes qu’il faut parler. Il n’est pas possible d’avoir un mot d’ordre unique en leur direction. La CFDT est à l’amorce de cette prise de conscience, forte de son ancrage dans la réalité du monde du travail. Dans ses revendications et ses actions, elle doit prendre en charge et faire entendre ce vécu des femmes et sa diversité.

 

Tout d’abord, il ne faut pas sous-estimer l’importance du débat sociétal, l’évolution des mentalités en dépend. Le débat engagé par la philosophe Élisabeth Badinter est très important car il met en lumière la pression sociale. La place des femmes dans la société conditionne leur place dans l’entreprise.

 

À ce titre, l’État a sa responsabilité dans la modernisation des politiques publiques, notamment les politiques familiales.

D’autre part, dans tous les grands dossiers de l’entreprise, le genre doit être intégré pour travailler sur le parcours professionnel, dont le salaire n’est que la résultante. C’est pourquoi nous avons revendiqué que ce sujet soit pris en compte dans l’ensemble des négociations de l’Agenda social.

 

Mais attention, ce renouvellement de la prise en charge par une politique intégrée ne produira ses effets que si la mixité continue de progresser dans nos structures !   

Laurence Laigo, secrétaire nationale
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