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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 12:43
Editorial de Marcel Grignard - Syndicalisme hebdo n°3295 du 20 janvier 2011


Un immense espoir, mais aussi beaucoup de craintes. À l’heure d’écrire cet édito, un gouvernement de transition vient d’être nommé. Des membres de la société civile engagés dans le syndicalisme tunisien en ont très vite démissionné. On nous vole la révolution, disent les uns, devant la présence de membres de l’ancien gouvernement ; il ne pouvait en être autrement, disent les autres, après des décennies d’éradication de tout ce qui s’opposait au pouvoir du clan Ben Ali. Libération des prisonniers politiques, liberté de la presse sont les premiers pas vers une véritable démocratisation de la vie politique, dont l’évolution reste incertaine. Nous savons qu’elle sera difficile et prendra du temps.


On reste sans voix devant l’attitude du gouvernement français. Que dire quand les fondamentaux sont relégués à l’arrière-plan – au point de soutenir ce président tunisien qui faisait tirer pour tuer des manifestants ? Que dire quand la cécité conduit à plaquer l’image du Ben Ali de la transition de l’après-Bourguiba sur celle du despote qui a spolié son peuple avant d’être chassé par lui ?


Depuis la mi-décembre, la CFDT a pris fait et cause pour les travailleurs et le peuple tunisien. Elle l’a dit publiquement avec les autres organisations syndicales françaises. Elle a été présente dans les manifestations des Tunisiens de France. Elle a agi en lien permanent avec l’UGTT, la centrale syndicale tunisienne avec qui elle travaille depuis longtemps – travail se traduisant par des coopérations solides dans plusieurs secteurs professionnels.


Depuis le 17 décembre, à Sidi Bouzid, puis dans toute la Tunisie, l’UGTT a encadré et appuyé le mouvement social qui a abouti au départ de Ben Ali. Elle a appelé à la libération des prisonniers politiques et au respect des droits de l’homme. Il est d’autant plus important de le souligner que dans un pays comme la Tunisie, où le syndicalisme est la seule vraie force structurée de la société civile, l’autonomie syndicale relève d’un combat permanent qui peut conduire à la prison.


Nous nous sentons proches des travailleurs tunisiens parce que nous les côtoyons aussi sur le territoire national. Parce que, compte tenu de notre histoire, ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée nous touche de près. Parce que quand des hommes et des femmes luttent au point d’y laisser leur vie, pour la démocratie et l’émancipation, pour des conditions de vie décentes et le recul de la corruption, ces combats nous concernent.


Souvent, le syndicalisme international nous paraît lointain et institutionnel. Émancipation des peuples, droits fondamentaux… trop souvent prononcés par routine. Et puis il y a des moments de l’histoire où l’on vérifie que les relations tissées, les coopérations engagées, les valeurs partagées font vivre un syndicalisme acteur indispensable au quotidien des moments cruciaux.


Marcel Grignard

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 09:56

Le premier ministre britannique, David Cameron, présente, mardi 22 juin, les grandes lignes de son budget d'urgence, qui s'inscrit dans le concert européen des plans d'austérité lancés en Grèce, en Espagne, en Allemagne, en France, etc., pour faire face à l'endettement des Etats alourdi par la crise.


Dans un même esprit de rigueur, les chefs d'Etat et de gouvernement européens réunis, jeudi 17 juin à Bruxelles, ont décidé de renforcer les sanctions contre les pays laissant filer leur déficit, sans toutefois régler la question des modalités.

Même la France, où la rigueur est traditionnellement taboue, a avancé des mesures d'"assainissement des finances publiques", de l'ordre de 100 milliards d'euros. Sur qui va peser l'effort demandé ? Ces économies ne risquent-elles pas de déstructurer les sociétés ?

Le plan d'austérité britannique affectera "l'économie, la société, notre mode de vie tout entier", a prévenu M. Cameron. C'est le cas de tous les pays où le secteur public est en première ligne. De Londres à Tallinn en passant par Athènes et Paris, les fonctionnaires sont, dans tous les pays, concernés par la rigueur.

Jusque-là moins exposés que les salariés du secteur privé, les fonctionnaires sont désormais mis au régime sec : gel des recrutements, non-remplacement des retraités, baisses des salaires, de 5 % en Espagne jusqu'à 50 % en -Lettonie.

"COÛTS SOCIAUX" DES PLANS D'AUSTÉRITÉ

Les syndicats européens des services publics ont, dans un appel commun, adressé une mise en garde aux ministres des finances européens contre les "coûts sociaux" des plans d'austérité. "La vision comptable de l'emploi public menace la qualité des services publics si utile en période de crise", alerte Marie-Odile Esch, secrétaire générale de la fédération Interco CFDT. Les services publics européens ont appelé à une journée d'action le 29 septembre à Bruxelles contre les "coupes sombres".

Pourtant, certains estiment que les plans d'austérité sont insuffisants pour assainir durablement les finances publiques. "En France, après plus de vingt ans de budgets déséquilibrés, il était urgent de réagir, mais on aurait dû baisser d'au moins 5 % les salaires des fonctionnaires. Le plan n'est pas à la hauteur de ce qu'il faudrait", estime Agnès Verdier-Molinié, directrice de l'Institut français pour la recherche sur les administrations publiques (Ifrap), qui reconnaît toutefois qu'il y a une vraie propension à faire des réformes. "Sur la question de fond qui est le train de vie de l'Etat, la baisse des salaires des hauts fonctionnaires est un symbole attendu des Français", souligne-t-elle.

De l'Estonie à la Grèce, les Européens sont, quant à eux, partagés entre colère et résignation face au cumul des efforts imposés à la fois par la crise et par les réformes structurelles (retraites, marché du travail).

 

Source: Journal Le monde: Anne Rodier

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/06/21/plans-d-austerite-un-tour-d-europe-des-revoltes-et-des-resignes_1376015_3234.html

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