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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 08:41
Invité de RTL, le 5 juillet 2011, François Chérèque a rappelé le caractère injuste de l'allongement de la durée de cotisation et a demandé au gouvernement de suspendre cette mesure.
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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 07:33

8 novembre 2010 - Le mouvement social est légitime et conforté
Après plusieurs semaines de mobilisation et malgré les moyens déployés par le gouvernement pour tenter d'accréditer l'idée que « la page retraite » est tournée, ce sont 1,2 million de salariés qui ont manifesté le 6 novembre dans 243 villes contre cette réforme des retraites injuste et inefficace. Si chacun a conscience que la loi sur les retraites est susceptible d'être promulguée dans les prochains jours, l'heure n'est pas à la résignation.
Les organisations syndicales continueront d'agir pour la réduction des inégalités, une véritable reconnaissance de la pénibilité et d'autres alternatives pour le financement du système de retraites par répartition.
Elles réaffirment leur attachement au maintien de l'âge légal de départ en retraite à 60 ans et de l'âge du taux plein à 65 ans.
Elles constatent que la situation économique et sociale reste très dégradée et toujours préoccupante pour les salariés, les retraités, les chômeurs et les jeunes qui subissent toujours durement les conséquences d'une crise qui dure.
Les organisations syndicales considèrent que la mobilisation d'un niveau exceptionnel depuis plusieurs mois a mis en lumière l'insatisfaction criante des salariés et leurs revendications en matière d'emploi, de salaires, de conditions de travail, d'inégalité entre les femmes et les hommes, de fiscalité et de partage des richesses. Elles décident d'approfondir leurs analyses et propositions sur ces questions afin d'interpeller le gouvernement et le patronat.
Les organisations syndicales décident de poursuivre la mobilisation dans l'unité en faisant du 23 novembre une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation par des actions multiformes. Ces actions doivent répondre aux préoccupations des salariés et permettre la participation du plus grand nombre. Elles demandent aux organisations territoriales et professionnelles d'en préciser les modalités (rassemblements, manifestations, meetings, arrêts de travail…). Des initiatives dans les territoires et les entreprises sont déjà prévues.
Les organisations syndicales veilleront à assurer leurs réussites. Les organisations syndicales s'engagent dès à présent à participer activement à la journée d'action Européenne du 15 décembre pour s'opposer aux plans d'austérité qui se multiplient en Europe. Les organisations se reverront le 29 novembre 2010.

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 18:35

 

Dans leur communiqué commun du 21 octobre 2010, les organisations syndicales CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, Unsa, appellent à deux nouvelles journées de mobilisation les 28 octobre et 6 novembre.

 

Les journées du samedi 16 et du mardi 19 octobre 2010 confirment que la mobilisation est ancrée dans la durée à un haut niveau. Ce sont des millions de salariés qui dans le cadre de ces 6 journées d’action depuis début septembre affirment vouloir une autre réforme des retraites juste et efficace et l’ouverture de négociations avec les syndicats.
L’ampleur des mobilisations confirme qu’au-delà de la réforme des retraites, l’emploi, les salaires, les conditions de travail mais aussi l’avenir des jeunes sont restés sans réponses efficaces notamment depuis l’aggravation des situations liée à la crise financière de 2008. Les organisations syndicales conviennent de travailler ensemble sur ces questions dans les semaines à venir afin d’interpeller le gouvernement et le patronat.
Différents sondages réalisés ces derniers jours confirment que le mouvement recueille un très large appui de la population confirmant que c’est par un large débat public et une véritable concertation en amont qu’il faut aborder une réforme importante comme celle des retraites.
 
Les organisations syndicales appellent leurs organisations à poursuivre leurs mobilisations afin de rassembler le plus grand nombre et d’amplifier le soutien de l’opinion publique. Elles appellent leurs organisations dans les territoires, les entreprises, les administrations à poursuivre les initiatives unitaires. Elles veilleront au respect des biens et des personnes.
Le gouvernement porte la responsabilité pleine et entière de la poursuite de la mobilisation compte tenu de son attitude intransigeante, de son absence d’écoute et de ses provocations à répétition. Il ne peut pas répondre à la situation actuelle par le déni et la répression.
 
Les organisations syndicales appellent solennellement le gouvernement et les parlementaires à ne pas adopter cette réforme en l’état.
 
Les organisations syndicales confirment que c’est par un large débat public et une véritable concertation en amont qu’il faut aborder une réforme importante comme celle des retraites.
Fortes du soutien des salariés, des jeunes et d’une majorité de la population et face à une attitude intransigeante du gouvernement et du chef de l’Etat, les organisations syndicales décident de continuer et d’élargir la mobilisation.
Elles décident de deux nouvelles journées de mobilisation :
  •     le jeudi 28 octobre : une journée nationale de grèves et de manifestations dans la semaine du vote au Parlement.
  •     le samedi 6 novembre : une journée de mobilisations et de manifestations avant la promulgation de la loi par le chef de l’Etat.
Les organisations syndicales se retrouveront le 4 novembre.
 
Le 21 octobre 2010
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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 16:25

Malgré les mobilisations de ces derniers mois contre le projet de loi
gouvernemental sur les retraites, l’Assemblée nationale n’a modifié le texte qu’à la
marge. Pour la CFDT, le compte n’y est pas. La loi doit bouger au Sénat : c’est tout
l’enjeu du 12 octobre. Mobilisons-nous massivement !

Le projet de loi a trop peu évolué…

Les mobilisations massives qui ont eu lieu depuis plusieurs mois n’ont pas
été inutiles. Une majorité de Français partage aujourd’hui l’idée que cette
réforme est injuste. De son côté, l’Assemblée nationale a légèrement
modifié le projet gouvernemental :
• le taux d’incapacité au-delà duquel on pourra partir en retraite à 60 ans
a été abaissé de 20 % à 10 % ;
• il suffira de 2 ans de carrière, et non plus de 15 ans, pour bénéficier d’une
retraite de la fonction publique.

Mais pour la CFDT, le compte n’y est vraiment pas !
… il doit encore bouger

Ces petites avancées ne changent en rien le contenu général de la réforme
gouvernementale qui demeure profondément injuste. Le texte est en débat
au Sénat. Nous devons encore faire bouger la loi pour obtenir :
• que tout salarié puisse bénéficier de sa retraite pleine et entière, quel que
soit son âge, dès qu’il a atteint la durée de cotisation d’une carrière
complète ;
• que les salariés ayant cotisé à différents régimes de retraite ne soient
plus pénalisés ;
• que les salariés ayant eu des carrières accidentées, notamment les
femmes, puissent continuer de bénéficier de la retraite à taux plein dès 65
ans ;
• que soit véritablement prise en compte la pénibilité ;
• que le principe d’une réforme systémique soit mis à l’étude.

La loi n’est pas votée, tout est encore
possible. Le mardi 12 octobre,
mobilisons-nous nombreux !

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 17:48

Militants, adhérents, sympathisants CFDT, salariés du public et du privé, des TPE-PME, jeunes, retraités, tous sont appelés à manifester massivement, samedi 2 octobre, pour réclamer une réforme équitable des retraites.

 

L’intersyndicale appelle l’ensemble des salariés à manifester, le 2 octobre, pour affirmer haut et fort « leur détermination sans faille à ne pas accepter une réforme injuste et inefficace ». Une réponse sans ambigüité à la tentative de l’exécutif de minimiser les chiffres de participation de la mobilisation du 23 septembre. Alors que 2,9 millions de manifestants ont clamé ce jour-là leur rejet des injustices portées par le projet gouvernemental de réforme des retraites, l’Élysée affirmait, sans doute pour s’autopersuader : « Cela signifie que soit les Français considèrent que tout cela est déjà derrière eux, soit qu'ils adhérent davantage (au projet de réforme des retraites), soit les deux. »

Déni de réalité

Au mieux, un déni de réalité, alors que sondage après sondage, les Français confirment leur refus d’un projet de loi dont ils perçoivent les injustices et réclament, comme le fait la CFDT depuis de long mois, un véritable débat de société. Au pire un camouflet pour tous les salariés qui se sont mobilisés les 7 et 23 septembre, dans une période où chaque jour de salaire compte. François Chérèque ne s’y est d’ailleurs pas trompé, qui a dénoncé une attitude qui « relève quasiment du mépris ».

En s’enfermant dans une vision mathématique de la mobilisation, refusant d’entendre le message des salariés, le gouvernement et le président de la République commettent une seconde fois l’erreur originelle du projet de réforme : celle d’une approche strictement comptable, qui refuse de poser les bases d’un véritable débat en vue d’une réforme systémique qui permette à la fois de réduire les inégalités actuelles tout en pérennisant le système de retraites par répartition et son financement à long terme. Une vision de courte vue, en somme, essentiellement dictée par des considérations électoralistes.

La CFDT déterminée

Face à cette attitude, « la CFDT reste déterminée à défendre une réforme juste en s’appuyant sur la mobilisation des salariés », affirme le secrétaire national Laurent Berger. En appelant les salariés à se mobiliser massivement ce 2 octobre – un samedi, comme le réclamait la CFDT –, il s’agit « d’élargir et d’ancrer plus fortement dans la population les revendications que l’on porte », poursuit le secrétaire national. « Tout le monde ne peut pas manifester en semaine ou faire grève plusieurs fois dans le mois. C’est pourquoi la CFDT souhaitait permettre à tous de participer à la mobilisation intersyndicale. »

Cette journée de manifestation doit être l’occasion de montrer au gouvernement que loin de faiblir, la population est plus déterminée que jamais pour exiger une réforme porteuse de justice sociale entre les salariés de tous secteurs et de toutes catégories, mais aussi entre générations. « Il y aura tout le monde le samedi, le public, le privé, toutes les générations, des manifestations en quartiers, en famille ; ce sera la démonstration qu'il y a un immense succès populaire », estime le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque.

Tous mobilisés

La journée de manifestation du 2 octobre doit permettre de continuer de « bâtir un rapport de forces pour porter des revendications justes » qui trouvent un écho grandissant auprès des salariés. Militants, adhérents, sympathisants, salariés du public et du privé, des TPE-PME comme des grandes entreprises, jeunes et retraités, tous ont là une occasion unique d’être au rendez-vous pour faire passer plus haut, plus fort, plus clair le message au gouvernement et aux sénateurs, qui doivent entamer l’examen du texte le 5 octobre: « Oui, une réforme des retraites est nécessaire, mais elle doit être équitable ! » À bons entendeurs…

 

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 17:56
retraites-malys.jpgJean-Louis Malys, secrétaire national de la CFDT en charge des retraites, insiste sur la nécessite de réussir la mobilisation du 7 septembre.

Comment s’est déroulé l’été sur le front de la réforme des retraites ?

Au cours de l’été, la CFDT est restée mobilisée. Nous avons interpellé des élus, distribué de nombreux tracts, contacté des jeunes à l’occasion de la campagne Saisonniers. Jusqu’au 7 septembre, et sans doute après, nous devrons encore intensifier les différentes actions en direction des députés et sénateurs. Nous devrons continuer à expliquer aux salariés, à la population, les conséquences de la réforme injuste qui, sans financement pérenne, aboutira à creuser les inégalités tout en pesant sur les plus modestes.

Ce sont pourtant d’autres sujets qui ont fait la une de l’actualité cet été…

En effet, diverses manœuvres ont été orchestrées au plus haut niveau pour détourner l’attention de la population vers les questions liées à la sécurité et à l’immigration. Il s’agissait, pour des raisons politiciennes, de faire oublier la question des retraites et les autres sujets dont les enjeux sociaux liés à la crise. La CFDT n’accepte pas cette stratégie du “ bouc émissaire ”, qui consiste à stigmatiser les populations les plus pauvres, les plus précaires afin de les livrer à la vindicte populaire. Elle l’a fait savoir et agit avec d’autres pour le respect des droits de l’homme.

Comment la CFDT aborde-t-elle la mobilisation du 7 septembre ?

La CFDT, confortée par son congrès confédéral de Tours, veut engager un véritable débat aboutissant à une réforme juste prenant en compte les évolutions de notre société et celles du monde du travail. Mais, le gouvernement craint ce débat qu’il n’a cessé de vouloir éluder. C’est pourquoi nous avons décidé, avec l’intersyndicale, de nous mobiliser le 7 septembre, le jour où le Parlement engagera le débat sur l’avenir de nos retraites. Or, le projet de loi proposé par le gouvernement n’a pas été modifié, encore moins amélioré, par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale fin juillet.

Nous devons donc faire la démonstration éclatante que rien n’est encore définitivement bouclé. Beaucoup va dépendre de la mobilisation du 7 septembre. Faisons tout, par notre mobilisation, pour que cette journée soit déterminante !

 

Source: www.cfdt.fr

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 09:53

« Demain, à Agen et Marmande (1), les manifestations doivent faire le plein, convient Marc Maisonnave. Mais les organisations syndicales doivent continuer à œuvrer tout l'été. » Les détails de la réforme des retraites désormais connus de tous, il n'y a aucune raison, pour l'intersyndicale, que les rangs des rassemblements de demain ne soient pas plus garnis que lors du rendez-vous du mois dernier.

 

« Il faut cependant dépasser les chiffres, poursuit le secrétaire de l'union départementale CGT. D'ail-leurs, la bataille ne fait que commencer. » Et cette journée ne sera que le point fort d'un mouvement qui doit perdurer. En plus, indique David Ceccon, de la CFDT, « plein de camarades n'osent pas nous le dire mais, en ces temps de crise, ils ne peuvent pas se permettre de perdre une demi-journée de travail pour aller manifester… »

 

L'intersyndicale, composée de six organisations « toutes contre ce projet de loi » (CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires et Unsa) part une nouvelle fois sans FO. Toutefois, elle a vu un représentant de la CFE-CGC se joindre à eux, en dépit de l'absence de mot d'ordre national.

 

« Une telle mobilisation montre qu'il y a encore de l'espoir, estime Pierre Durand, de la CFTC. La loi ne sera pas annulée, mais on espère y ajouter un maximum d'amendements. » Pour David Ceccon, les manifestants doivent descendre dans la rue pour faire pression sur « ce gouvernement de fou qui tape encore sur les salariés alors qu'ils sont déjà en pleine crise ».

 

Michèle Darroman, de l'UD CGT, a la même vision des choses : « Les salariés sont dans une telle précarité qu'ils n'osent même plus exercer leur droit de grève. Ils craignent de se montrer trop revendicatifs aux yeux de leur patron. »

 

« C'est le premier gros acquis social qu'on casse, rappellent les syndicalistes. Et si tout le monde a besoin des congés payés, il ne faudra pas baisser les bras en période estivale. » Ainsi, en date du 13 juillet, date à laquelle le projet de loi du gouvernement sera présenté en Conseil des ministres, des rassemblements sont d'ores et déjà programmés. « Le calendrier choisi, en pleine Coupe du monde et durant l'été, montre leur volonté de passer en force… », rappelle l'intersyndicale. La riposte se prépare.

 

(1) Rassemblement à 14 h 30 place de la préfecture, à Agen, et esplanade de Maré, à Marmande. À Agen, le cortège s'élancera dès 15 heures, après l'entrevue programmée entre l'intersyndicale et le préfet.

 

Source: Journal Sud Ouest

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 09:44

chereque-tours.jpg

PARIS — "On sera plus nombreux à la rentrée", a affirmé vendredi le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, estimant que le gouvernement mettait les syndicats "au défi", au lendemain d'une journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites.

Après la journée de manifestations contre le projet de réforme sur les retraites, le ministre du Travail, Eric Woerth, avait jugé la mobilisation "assez forte" mais "légèrement plus faible qu'en 2003" lors des manifestations contre la réforme Fillon.

Interrogé sur ces déclarations, François Chérèque a déclaré sur France Info: "Ce type de provocation nous met au défi. Eh bien, on fera mieux qu'en 2003 et on sera plus nombreux à la rentrée".

Quelque 2 millions de personnes, selon les syndicats, 800.000 selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, ont manifesté jeudi en France. "C'est très rare qu'à cinq jours des vacances d'été, il y ait une telle mobilisation", a-t-il ajouté. "Il faut que le gouvernement réécrive cette réforme", a-t-il répété, précisant: "s'il le faut on mobilisera à la rentrée".

Tout en se déclarant opposé à une grève générale, il a reprécisé que l'intersyndicale devait se réunir mardi pour envisager les suites à donner au mouvement.

Revenant sur la réception du footballeur des Bleus Thierry Henry par le président Nicolas Sarkozy, le leader de la CFDT a estimé qu'il s'agissait d'une "espèce de bras d'honneur invisible qui était fait aux manifestants" comme pour dire: "j'ai la tête ailleurs, votre problème, le problème des injustices n'est pas le mien".

"Il y a une inversion des priorités dans notre pays", a-t-il ajouté.

Source: AFP 2010

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 21:02
Pour François Chérèque, une réforme menée au pas de charge risque d'accentuer les inégalités.

« Le calendrier que nous propose le gouvernement nous semble trop court pour aller au fond des sujets » a assuré François Chérèque à la sortie de son entretien avec Eric Woerth, le ministre du Travail.

Le secrétaire général a rappelé que la CFDT n'a « jamais nié qu'il faille rentrer dans un débat pour faire évoluer notre système des retraites », mais que « vouloir absolument faire une réforme des retraites qui sera écrite d'ici cet été, même si elle ne sera débattue qu'à la rentrée, semble court et réducteur ».

En effet, mener une réforme dans un tel délai risque « d'accentuer les inégalités qui existent dans nos systèmes de retraites », notamment pour « ceux qui ont commencé à travailler jeunes, ceux qui ont un métier pénible », ainsi que « les inégalités entre les hommes et les femmes et ceux qui ont des parcours dans la précarité ». C’est pourquoi, François Chérèque insiste sur le fait que la CFDT avait proposé « tout mettre sur la table, et étudier les différents systèmes de retraites par répartition qui existent en Europe pour voir celui ou ceux qui seraient les plus adaptés ».

Enfin, rappelant que « la CFDT a un congrès début juin », lors duquel elle prendra position sur l’avenir des retraites, François Chérèque précise « nous sommes attachés à l'âge des 60 ans ».

 
 

Un calendrier très serré

Le ministre de l’Emploi et de la Fonction publique, Eric Woerth, a reçu les organisations syndicales séparément lundi 12 avril pour leur présenter le calendrier et les modalités de la réforme. Les premières options du gouvernement devraient être présentées vers la mi-mai, soit juste après que le COR (Conseil d'orientation des retraites) aitévalué les effets financiers des modifications des paramètres actuels. Le gouvernement présentera ensuite un projet plus détaillé vers la mi-juin qui devrait être examiné au conseil des ministres début juillet. Un projet de loi sera enfin déposé au Parlement en septembre. Entre temps, des réunions thématiques seront organisées notamment sur la pénibilité, l’emploi des seniors, les mécanismes de solidarité et le pilotage des systèmes de retraite. Une série de réunions sur les retraites des fonctionnaires devraient également être organisées.

J.C.

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 17:59

Chérèque : "il faut réformer"
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